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Michael Kamen
Ce compositeur est crédité aux arrangements de Nothing Else Matters sur le "Black Album", mais c'est surtout sa collaboration symphonique en 1999 qui l'a fait connaître des fans.

Retrouvez sa biographie complète (sans le chapitre Metallica) dans la rubrique discographie. Michael Kamen dispose aussi d'un site très riche : michaelkamen.com.

Tout cela n'explique pas comment Metallica et Kamen ont été amené à se rencontrer. Cette partie du who's who (qui retranscrit largement le DVD Classic Album) va donc vous l'expliquer :

Lars : "Nothing Else Matters était le seul morceau de l'album auquel il était impossible de mettre des paramètres, des limites. On pouvait sortir de ce morceau autant de choses que l'imagination le permettait. Quand Bob Rock a proposé d'y intégrer un orquestre, je n'avais rien contre. Je trouvais l'idée intéressante."

Kamen : "On m'a demandé : "tu veux faire ce morceau avec Metallica ?" Metallica voulait un orquestre ? C'était très bizarre. Je leur ai dit de m'envoyer le morceau. Je ne savais pas à quoi m'attendre - je n'étais pas un fan de Metallica même si je les connaissais, eux et leur musique. La chanson m'a vraiment surpris. C'était une ballade."

Kamen composa donc une partition à partir de l'originale.
Kamen : "Je leur ai renvoyé les bandes. Et comme souvent dans le rock'n'roll, le téléphone n'a pas sonné. Personne ne m'a dit : "C'est super, on adore"."
Lars : "Avec le recul, on aurait pu intensifier l'orquestre. Je me souviens que l'orquestre est devenu de plus en plus bas au cours du mixage."


Metallica et Kamen se sont retrouvés peu de temps après la sortie de l'album, pendant la cérémonie des Grammys.
Kamen : "J'étais dans le public et Metallica est entré en scène. Ils jouaient très fort et étaient impressionnants. C'était vraiment étonnant. J'ai compris qu'ils étaient un grand groupe de rock'n'roll. Je suis allé les voir en coulisses. Je leur ai dit : "Salut, je suis Michael Kamen. J'ai écrit la partition de Nothing Else Matters." Eux : "Oooh ! On a beaucoup aimé cette partition." Moi : "C'est gentil, mais cela s'entend à peine sur le disque." Eux : "Oui, mais écoute cela."

Le groupe lui montre alors la version "ascenseur" ("Elevator Version", sur le single "Sad But True"), avec seulement la voix de James, une guitare et l'orquestre. C'est à ce moment que Kamen a l'idée d'un concert symphonique.
Kamen : "Vous devriez faire un concert avec un orquestre." Ils m'ont demandé : "Tout un concert ?" "Oui" Ils ont répondu : "On va y réfléchir". Huit années ont passé. Un jour le téléphone a sonné. "Metallica donnent le concert" "Quel concert ?" "Celui dont tu as parlé récemment." "Récemment ? Cela fait une éternité !"

De la même manière que Bob Rock et le groupe se sont rapprochés, Kamen est entré de plein pied dans la famille Metallica avec le projet "S&M". Quelques extraits tirés de la vidéo du making of :

Kirk : "Michael fait partie du groupe. Il est pour ainsi dire membre de Metallica sur ce projet."
Lars : "C'est un passionné, c'est quelqu'un de facile, de très ouvert. On s'est tout de suite bien entendu, ce qui a rendu les choses un peu plus faciles."
James : "Il s'est lancé à fond dans ce projet. C'est intéressant."
Lars : "Etant donné le milieu d'où vient Michael, notre relation de travail a toujours été excellente. Et de travailler avec lui, pas seulement pour le projet, c'était fascinant."

McGillveray-Miles-Bigalli
Jim McGillveray est crédité aux percurssions additionnels sur "ReLoad".
David Miles joue de l'orgue de barbarie sur "Low Man's Lyric", un instrument fournit par Jim Martin (ex-Faith No More).
Bernardo Bigalli joue du violon sur "Low Man's Lyric".

Marianne Faithfull
Cette célèbre chanteuse anglaise assure quelques vocalises en tant qu'invité de marque sur "The Memory Remains".

"Marianne Faithfull - rock-star, muse, survivante, reine de cabaret post-moderne - a combiné l'art et la vie pour devenir ce que les fans appellent un classique : une heroine dont la présence parle plus que les grands événements qui ont déjà fait ce qu'elle est." - The New York Times

Marianne est née le 29 décembre 1946 à Hampstead, Londres. Elle explose rapidement dans la pop/folk musique en 1964 lorsque Mick Jagger et Keith Richards des Rolling Stones lui composent un hit : "As Tears Go By". D'autres titres à succès suivront - "Come and Stay with Me", "This Little Bird" ou "Summer Nights" -, mais Faithfull se fera surtout connaître par ses deux amours : Mick Jagger pour l'un, la drogue pour l'autre.

Une cassure, un suicide manqué et la drogue l'éloigneront de la vie publique. Quinze ans après, Faithfull réemerge véritablement avec l'album "Broken English" (1979). Les critiques font l'éloge de son comeback et signalent son retour dans la pop musique. Sa voix évolue mais son style - mélange de désespoir et de rage qui laissent transparaître ses exépriences douleureuses - est toujours identifiable. Artiste complète, Faithfull apparaît autant au théatre ("Hamlet" de Shakespeare en 1969, "Le Misanthrope" de Molière en 1970, "Alice au pays des merveilles" de Carroll en 1973...) qu'au cinéma ("Made in U.S.A." de Jean-Luc Godard en 1966, avec le fameux "As tears Go By" de Faithfull & Rolling Stones, "Girl on a Motorcycle" de Jack Cardiff en 1968...).

Artiste internationale, Marianne est polulaire en France grâce à ses versions de "Coquillage", "Ne me quite pas" et "Plaisir d'Amour". Si ses derniers albums sont moins captivants qu'à ses débuts, cet icône des sixties montre de nouveau tout son talent sur "Blazing Away", un album live enregistré dans la Cathedrale St. Anne de Brooklyn (1990). En 1994 sort "A Collection of Her Best Recordings" en conjonction avec son autobiographie, un fascinant parcours d'une vraie survivante des années soixantes. Son album, "A Secret Life" (1995) est un retour à l'atmosphère feutrée de "Broken English".

"Marianne Faithfull: A Perfect Stranger " est la compilation définitive. On y retrouve ses plus grandes collaborations : "Broken English" de l'album du même nom, "Working Class Hero" et "Isolation" de John Lennon, "Sister Morphine" et "As Tears Go By de Mick Jagger et Keith Richards, "Strange Weather" de Tom Waits, "Conversation On A Barstool" de Bono ou "Ghost Dance" de Patti Smith.