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> Megadeth - Paris 2001 |
Déjà, première surprise : la première partie assurée par SAVATAGE, célèbre groupe des années 80. Malgré une scène très réduite, Savatage donnera un concert (45min) carré et très puissant, satisfaisant pleinement leurs fans.
Une demi-heure plus tard, c'est Dave et ses compères qui montent sur une scène réduite à sa plus simple expression, et accompagné de l'intro de "Prince of Darkness", extrait de Risk. Ce dernier ne sera pas à la fête ce soir, car aucun titre n'aura été interprété, signe que Mustaine veut définitivement tourner la page. Par contre "The World needs a Hero" aura été l'album le plus joué. C'est d'abord "Recipe for hate...Warhorse" enchaîné avec "Kill the King" qui ouvrent le show. Par la suite, ils joueront "Moto psycho", "Dread and fugitive Mind", "Promises", "1000 times goodbye", et "Return the Hangar" faisant suite à "Hangar18".
J'ai été surpris d'entendre à quel point les nouveau titres passent bien l'épreuve du live. Il faudra tout de meme attendre le troisième ou quatrième titre pour voir enfin Dave sourire et s'adresser au public (rien à voir avec le Zénith 97). En effet au début du concert, j'avais l'impression qu'il était tendu, mais au fur et à mesure que l'on avançait dans le concert, Dave devenait de plus en plus mobile, et communiquait de plus en plus avec la salle.
Megadeth restera plus de 2h00, jouant leurs plus grands titres, comme : "Peace sells", "Trust", "In my darkness hour", "Wake up dead", "Symphony"... avec toutefois un moment fort lors de "A tout le monde". Il clôtureront le concert avec grandiose "Holy war".
Mais ma grande satisfaction ce soir aura été de voir le nouveau guitariste Al Pitrelli. Il remplace à merveille Marty, qui donnait au groupe une vieille allure sur scène tant il se le jouait "guitar Hero". Il a vraiment bien assuré. Il est simple efficace, et communique beaucoup avec les spectateurs. J'ai vraiment le sentiment qu'il y a un bon feeling entre les deux hommes tant ils ont l'air complémentaire. Cependant je trouve toujours que la paire Menza/Junior assurait plus en live que la paire actuelle.
De plus, ce soir la, j'ai trouvé que l'ambiance était un peu trop religieuse à mon gout. C'est-à-dire que le public était mou (sauf pendant Peace Sells). En espérant qu'ils reviennent prochainement pour que le public parisien puisse leur rendre leur monnaie de leur pièce.