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Ross Halfin
Led Zeppelin, The Who, The Rolling Stones, Black Sabbath, Aerosmith, Iron Maiden, Ozzy, Patti Smith, The Black Crowes, Plant & Page... Si tous sont passés devant son objectif, Halfin a surtout été le photographe officiel de Metallica pendant une décennie.

Sa carrière commence en Angleterre à la fin des années 70 pour le magazine "Sounds". Ses rencontres se sont souvent traduites par des recueil de photographies, véritables hommages, dont on retiendra :

  • "Fragile: Human Organs"
  • "The Def Leppard Story: Animal Instinct"
  • "Heavy Metal: The Power Age"
  • "Iron Maiden: a photographic history"
  • "Iron Maiden Running Free"
  • "Metallica: The Photographs of Ross Halfin"
  • "The Photographer's Led Zeppelin"

    Ross Halfin

    Halfin raconte : "Ils m’ont harcelé pendant un bout de temps. J’avais photographié beaucoup de groupes tels que Iron Maiden, Rainbow ou Deep Purple. Lars n’arrêtait pas de me téléphoner et je l’évitais parce que c’était un emmerdeur fini qui me paraissait vraiment stupide avec sa petite moustache ridicule."

    A l'été 1996, sort un livre intitulé "Metallica: The Photographs of Ross Halfin". Des débuts modestes en club jusqu'aux prestations démesurées dans les stades, Halfin a traversé avec Metallica toute une décennie. Le résultat est un recueil de plus de 200 photographies en noir et blanc (plus une section en couleurs, avec quelques textes) préfacé par Lars lui-même.
    "Naturel" est le mot qui vient immédiatement à l'esprit après avoir regardé le travail de Ross Halfin : le livre alterne sur près de 200 pages, témoignages lives, backstages, portraits... Ross Halfin et Metallica sont complices et cela se ressent. Le photographe a réussit à pénétrer leur univers et, chose encore plus remarquable, à le restituer sur pellicule. "J'espère que les photographies sont parvenues à vous mettre dans l'ambiance" dira modestement Halfin...

    Lars [1996] : "Il est sans aucun doute le meilleur photographe dans le monde du hard rock depuis les années 80."


    Andres Serrano
    "Mon travail a toujours été comme un miroir. Chaque spectateur peut répondre différement, selon son approche de l'oeuvre. S'il regarde avec une énergie négative, c'est ce qu'il recevra."

    Andres Serrano

    Né en 1950 d'une mère cubaine et d'un père hondurien, Andres Serrano est issu des quartiers populaires de Brooklyn. Il fait ses études au Metropolitan Museum of Art de Manhattan avant de devenir un artiste.

    Dès ses premiers travaux photographiques on décèle ses affinités pour le baroque, le surréalisme, l'abstraction, le réalisme ; pour Mondrian, El Greco, Caravaggio, Bacon et surtout Duchamp : "Je le vois comme un esprit libre, 'provocateur par excellence' [en français dans le texte]."

    Au delà de ses influences, Serrano se forge un style très controversé. Repoussant les frontières de l'art, il devient célèbre en 1989 avec son oeuvre "Piss Christ" (une photo d'un crucifix plongé dans l'urine de l'artiste). Une photographie représentative parmi d'autres qui provoque polémique et parfois censure. Car les thématiques abordées tournent toujours autour du sexe, la religion, la race ou le pouvoir, à travers des séries tels que le monde du couvent, la morgue, les sans-logis, le KKK, etc...

    Piss Light 87 (Serrano)

    "C'est une partie de ce que j'essaie de faire, avoir une large investigation des idées sexuelles et des fantasmes auquel chacun peut se rapporter. Et dans un sens, j'essaie d'ouvrir le langage de l'art et la pornographie au grand public."

    "Dans mon travail, j'explore mes propres obsessions catholiques. Un artiste n'est rien sans une obsession et j'ai la mienne."

    "J'ai été accusé d'être sacrilège et profane dans mon travail. La morale, le jugement apparaît une fois que le travail est terminé. Ce que je fais n'a rien a voir avec ça." - 97

    Le fans de Metallica auront découvert Serrano à travers deux de ses oeuvres de la série sur les fluides. Son travail consistait alors à méler différents fluides corporels (urine, sang, sperme) et d'utiliser la variété de leurs tons lorsqu'ils sont combinés. Par exemple : sang et sperme [Load], sang et urine [Re-Load].

    Dans le cas de "Load", l'oeuvre serait un mélange de sang de boeuf et du sperme de l'artiste coincés entre deux plaques de plexiglas. Intitulée "Blood And Semen III", cette photographie de 1990 a été découverte par Kirk dans un ouvrage d'art alors qu'il traînait en Californie.

    Semen Blood II 90 (Serrano)

    "Les fluides corporels et les symboles sont aussi des filtres qui colorent le monde." Ce qui est sûr c'est que Serrano aime navigue entre message social et mauvais goût.

    Piss & Blood XIII 87 (Serrano)

    "Je préfère parler de mon travail comme un art, sans discrimination entre la photographie et la peinture. C'est pourquoi je me fais appeller à regret photographe, même si le travail que j'ai effectué après la séries des fluides est plus photographique." [1997]

    "Je pense travailler pour la télévision, la publicité ou les clips vidéos [NB : Serrano a travaillé avec Godflesh en 1994 pour son clip "Crush My Soul"]. Ma recherche en tant qu'artiste est directement lié à la recherche d'une audience. [...] J'ai toujours eu le désir d'être connu et en fait mon travail a atteint un très haut public. Je crois que l'une des raisons de mon succès est que mes travaux ne sont pas adressés seulement au monde de l'art." [1997]


    Anton Corbijn
    Pour beaucoup Corbijn est une star, peut-être le photographe le plus célèbre du rock 'n roll. Ses photos en noir et blanc, aux tons "sablonneux", et ses 50 clips diffusés jour et nuit dans le monde, ont le pouvoir de rendre les musiciens célèbres et d'illuminer un peu plus les stars de cinéma.

    devant l'objectif : Metallica, derrière : Anton Corbijn

    Il a relooké Depeche Mode, s'est investi dans l'image de musiciens tels que Nick Cave, Johnny Cash et John Lee Hooker. Jusqu'à présent, il était plus connu chez les musiciens pour ses pochettes d'albums que chez les photographes pour ses clichés. A présent ses oeuvres ornent régulièrement les pages de Vogue, Rolling Stone, US Details et Entertainment Weekly.

    Lars [1996] : "Je ne suis pas loin de penser qu’il est à l’heure actuelle l’un des meilleurs photographes toutes catégories. Ces séances photos datent du printemps dernier. Ca a si bien marché entre nous qu’il n’est pas impossible que nous fassions appel à lui pour pas mal de nos futurs clips vidéo. Ce que j’ai préféré de lui jusqu'à maintenant ? Incontestablement ce qu’il a fait avec U2."

    Anton Corbijn (prononcer Korr-beyn) est né en Hollande en 1955. La première fois qu'il se déplaca avec un appareil-photo ce fut pour un groupe de rock local - Solution - en 1972. Une photo fut publiée dans un journal musical. Corbijn avait trouvé son métier, le meilleur moyen pour un garçon timide de se rapprocher de la musique.

    Keith Richards, U2, Depeche Mode, Bruce Springsteen

    Il enchaîne les publications pour Focus, Golden Earring, Herman Brood et Gruppo Sportivo avant de travailler pour Oor, le plus gros magazine musical du pays, attrapant les stars lorsqu'elles passaient par l'aéroport Schiphol d'Amsterdam. En 1979, il part pour Londres, pour se rapprocher de Joy Division, dont il idôlatre la musique. Grâce à sa persévérance, il décroche un job avec le New Musical Express et photographie bientôt Stevie Wonder et Roy Orbison.

    Corbijn photographie donc les stars de la musique mais étend bientôt son travail aux autres arts. Il ne veut pas de l'étiquette "photographe de rock" parce que selon lui cela le rapproche des groupies courant partout en backstage, volant au passage des photos de chanteurs bras dessus dessous avec leur dernière conquête. Son approche tient plus du photographe classique, du portraitiste.

    Corbijn laissent souvent les stars s'amuser avec leur image, donnent un côté "imparfait" à ses photos qui lui sié totalement : "C'est probablement ce qui permet à mes clichés de parler aux gens. Et les stars veulent être comprises, spéciallement dans la musique, où vous mettez beaucoup de vous-même."

    Ses sujets semblent ailleurs, toujours solennel, parfois souriant. La plupart du temps ils sont sérieux, calmes, loin de tout le remue-ménage provoqué par leur gloire ; presque usé par le poids de leur célébrité. Un travail en total décalage aux Etats-Unis.

    "Je pense que ma mission est de montrer les gens tels qu'ils sont. C'est mon code moral, je crois. Ma chance a été aussi de travailler dans un milieu plein de mauvais photographes. Tu ne trouves pas ça dans la mode. Il y a des idiots uniquement dans la musique. Ils ne comprennent pas ce que la musique procure. Il n'y a aucune connection entre la musique et les images."

    Corbijn a regroupé ses travaux dans "Famouz" (89) et "Allegro" (91), sortis en Angleterre. "Star Track" est son premier ouvrage a être publié aux Etats-Unis.

    "Photographier des gens qui ne sont pas connus ? Oui, mais à chaque fois ils deviennent célèbres." (sourire)

    www.corbijn.co.uk