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> Q Prime Management |
Lars [1990] : "Nous parlons beaucoup entre nous, nous prenons des décisions communes. C'est ensuite moi qui dialogue avec le management et qui traite la plupart des affaires courantes. Mais cet aspect n'est pas propre à Metallica, et chaque groupe digne de ce nom est obligé d'avoir quelqu'un qui s'occupe de ces histoires. Nous avons pris cette décision en 1981 et ce, tout simplement pour ne pas nous faire avoir."
C'est à New York - dans des bureaux à Manhattan - que sont gérer les affaires légales et juridiques, les contrats avec les maisons de disques, les tournées, les problèmes financiers et le contrôle du merchandising de Metallica. Peter Mensch et Cliff Burnstein, les patrons de Q Prime Management, défendent donc les intérêts du groupe dans le monde entier.
Début 1978, Mensch travaille pour Aerosmith, assurant sa logistique en tournée durant six mois. Il manage par la suite AC/DC puis Scorpions avant de créer Q Prime Management aux côtés de Burnstein. Les débuts sont incertains : Dokken, Armored Saint, Dan Reed Network ou Tesla n'ont qu'un succès relatif.
Mensch [1996] : "Cliff et moi managions Def Leppard en Angleterre. Après avoir entendu parler de Metallica, Cliff a discuté avec quelques fans dans un magasin de disques et a assisté à plusieurs concerts. Il a rencontré le groupe alors qu'il venait de signer avec Elektra Records et qu'il quittait Johny Z."
La répartition des rôles est très simple...
Mensch [1996] : "Cliff s'occupe de la promotion des albums auprès des radios, principalement aux Etats-Unis. Il se charge aussi des ventes et de la distribution, s'assurant que les albums sont dans chaque magasin. Je suis responsable des tournées aux U.S.A. et au delà. Par exemple, j'ai participé au design du "snakepit" sur la dernière tournée."
Voyons à présent en quoi consiste plus précisemment leur travail...
Mensch [1996] : "D'abord, rien n'est fait par une maison de disques sans mon approbation. Si elle veut lancer une campagne télé, je dois voir le spot pub auparavant. Mais d'un autre côté, si elle utilise la pochette de l'album pour en faire des posters, je ne sais pas si elle les distribue aux bons endroits. Je dois donc avoir confiance en son travail. Je ne peux avoir un contrôle total sur le boulot d'une maison de disques dans chaque pays spécifique, mais je me plaindrai si je ne vois pas les résultats. J'analyse chaque plan marketing des maisons de disques dans le monde, que ce soit pour la France, le Brésil, l'Allemagne ou le Chili.
Le résultat est éloquant : en 1999, Q Prime a généré un profit de 10 millions de $ grâce à Metallica (sur 50 millions de bénéfices).
Cette prolifique collaboration est l'une des plus longues dans l'hitoire du disque. Selon SoundScan, Metallica a vendu 26 millions d'albums aux USA au cours des années 90, ce qui repésente 500 000 exemplaires de moins que les Beatles mais 2.6 millions de plus que Frank Sinatra et Barbara Streisand réunis.
Le travail promotionnel a également porté ses fruits. Deux exemples de Best Of parmi tant d'autres :
Top 98 ROCK
Le groupe partage également les bandes originales des albums, ce qui lui donne une plus grande emprise sur les droits commerciaux des chansons.
Q Prime fait sûrement des miracles avec Metallica, mais pas avec tous ses "poulains" ! Courant 1999, Queensrÿche (qui avait ouvert en 1988 pour Metallica en Europe) cessait donc toute collaboration...