Metallica - Net Shit

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"Industriel". Le terme est lâché et il est plutôt incongru lorsqu'on l'associe à Metallica. On est déjà sûr que ce tribute va se différencier de ses prédecesseurs ! Ce qui est le cas puisque "The Blackest Album" propose de revisiter le répertoire de Metallica à la sauce électronique ! Sonorités synthétiques, 'beats', 'vocals mix', voici quelques termes pour définir ce disque.

THE BLACKEST ALBUM
An Industrial Tribute To Metallica
(Cleopatra - 1998)

1. Nothing Else Matters - Apoptygma Berzerk
2. Battery (Re-Filtered By Filtered Section) - Die Krupps
3. The Thing That Should Not Be

(Back In Black Mix) - Razed In Black

4. For Whom The Bells Tolls - Spew
5. Master Of Puppets - Hellsau
6. Damage Inc. - Razed In Black
7. Whiplash - Abaddon Of Venom
8. Wherever I May Roam - Godheads
9. Nothing Else Matters (Element Mix) - The Element
10. The Thing That Should Not Be - Carbon 12
11. Seek And Destroy - Birmingham
12. Sad But True - In Strict Confidence
13. Battery (High Voltage Mix) - La Honda Militia

1. Nothing Else Matters
Surprenant de commencer un album avec une ballade ! La reprise est largement écoutable, pour peu que l'on aime la "douceur", à l'image du refrain chanté avec une belle voix mélodique.

2. Battery
Sous-titré "Re-Filtered By Filtered Section". Un chant qui se veut agressif, tempo ralenti et sons triturés par ordinateur. Bof.

3. The Thing That Should Not Be
Sous-titré "Back In Black Mix". Tendance mi-électrique, mi-électronique. Le riff de base est couplé à des sonorités technoïdes qui manquent singulièrement d'originalité ! Certains trouveront que le chant sauve cette reprise.

4. For Whom The Bells Tolls
L'intro à la basse est moulinée par ordinateur, tout comme le passage de guitare solo. Marrant ! Sinon, le chant "sature" et la musique électronique imite batterie et guitares. Peu de dépaysement donc, d'autant plus que le titre reprend fidèlement la trame de l'original.

5. Master Of Puppets
Master est difficilement reconnaissable dans cette reprise. Quelques mots ici ou là en guise de chant, une musique assez hardcore (dans le sens "techno", pas "hard rock") et une ossature complètement changée par rapport à l'original. L'inverse de la reprise précédente.

6. Damage Inc.
Complètement techno, avec quelques riffs guitares de l'original. Le rythme est aussi trépident que l'original avec un chant qui assure juste ce qu'il faut.

7. Whiplash
Si la musique est entièrement assemblée par ordinateur, on ne le sent vraiment pas ! On dirait bien une configuration batterie-guitare, complètement speed comme son original. Le chant est à l'avenant. Surprenant, non pas par son originalité (cette reprise autait tout aussi bien pu figurer sur un autre tributes "metal") mais par sa place sur un tel tribute !

8. Wherever I May Roam
Une bonne intro qui reprend de manière originale les sonorités et les paroles connues de ce titre. De la même manière j'aime assez le chant et le tempo sur le reste de la reprise. Certains diraient que c'est assez lent et répétitif, moi je dirai que c'est lancinant.

9. Nothing Else Matters
Sous-titré "Element Mix". Encore plus mélodique que la première reprise de ce tribute, cela reste néanmoins du bon travail. Voix chuchotée et musique toute en douceur, "Nothing Else Matters" n'a jamais aussi bien porté son surnom de berceuse Metallica.

10. The Thing That Should Not Be
Autre reprise de ce classique heavy. Un chant et des sonorités qui "saturent" mais sans grand relief. Les amateurs de Black y trouveront peut-être leur compte.

11. Seek And Destroy
En un mot génial ! Non, sans rire. Le célébrissime riff de base est repris par l'éléctronique et cela devient vraiment original et... hallucinant. Le chant est à l'inverse de l'original : vraiment peu agressif, mais il colle tellement bien à cette musique décalée.

12. Sad But True
Moyen. La musique n'est pas très emballante et même si le chant est bon, l'auditeur s'ennuit.

13. Battery
Sous-titré "High Voltage Mix". Typiquement techno avec différentes sonorités qui viennent se superposer progressivement. En un mot : mineur.

A la fois original et déroutant... On aime ou on aime pas ! Il faut écouter ce disque au second degré. Mais bon, si on est allérgique, pas la peine. Par contre, si on est curieux, cela vaux le coup (et encore, pour ceux là, plusieurs écoutes seront nécessaires pour rentrer dedans).