News
  Band
  Releases
  Press
  Multimedia
  Section VIP





  Infos
Mettre en page de démarrage   Envoyer un mail au webmaster   Ajouter aux favoris   Conseiller à un ami  
  Interact
  Newsletter

  Help
  Bootlegs
  Fan Club
Whipping Dancerz
  Links
Hit-Parade
>> Load > La promo choc (2)




Nous avons vu dans le numéro précédent tout le remue-ménage provoqué par par la promotion-choc de Metallica. Le terrain est préparé pour la meilleure des promotions : le live !

promo dans la presse étrangère Lollapalooza :
Non content de révolutionner leur look et leur musique, Metallica enfonce le clou en s'attaquant au festival Lollapalooza dès leur sortie du studio. Le nouvelle s'avére déroutante puisque aux Etats-Unis cet événement est plutôt synonyme de réunion de groupes alternatifs à la mode. Certains n'ont donc pas hésité à étiqueter le groupe d'alternatif...

Kirk : "Dans le groupe, j’étais le seul à avoir assisté aux précédents Lollapalooza et j’ai essayé d’expliquer à Lars et James l’esprit qui s’en dégageait, de leur faire comprendre comment tout y était question d’envie, de faim. Nous n’avons pas à faire le Lollapalooza pour le pognon ou pour l’image et nous voulons rester des outsiders aussi longtemps que nous en aurons la force. Nous avons encore tout à prouver au public."

Marc Geiger (l'un des organisateurs) : "L’année dernière, nous avions voulu faire taire les critiques d’ordre artistique en montant une affiche inattaquable. Résultat, on nous a cassé du sucre sur le dos, parlant d’un échec commercial. Pourquoi le cacher ? C’est cette expérience qui nous a conduit à penser à Metallica pour l’édition de cette année."

Metallica veut sortir de son train-train quotidien et Lollapalooza lui en donne l'occasion...


Lars : "Il faut d’abord que chacun sache que ce sont les organisateurs du festival qui sont venus nous chercher. Ils ont présenté quelques nouvelles idées dans la mesure où ils trouvaient que le festival stagnait. Ils voulaient s’impliquer dans quelque chose de différent, sortir des grosses villes et amener le festival dans des zones plus rurales. Le principe d’un festival pour lequel les gens se déplacent et non plus un festival qui débarque en ville. Nous jouons en fait au milieu de nulle part sur 75% des dates ; c’est parfois à trois heures de la ville la plus proche."


La tournée Poor Touring Me ! :
Si Metallica-live a remporté plus de suffrages que Metallica-studio, il ne faut pas nier que le caractère "trop gros" de la tournée a convaincu ce que certains pensaient déjà, à savoir que le groupe n'avait plus les pieds sur terre. Mais, il ne s'agissait là que de quelques élecubrations. Le show était tout simplement impressionnant et le public en avait pour son argent...

James (en parlant de la nouvelle scène) : "Nous avons bossé très dur là-dessus, passé beaucoup de temps, investi en efforts et en argent et je crois que c’est plutôt unique. Ou tout du moins très différent. [...] Alors que nous pourrions faire beaucoup de fric sur ces tournées, pour chaque dollar investi, on récupère peut-être finalement que quelques cents. Ce show est beaucoup plus intense que le précédent. Même si le snakepit était une attraction difficile à mettre en place, nous avons finalement réussi à le surpasser."

Kirk : "Nous avons bossé avec des spécialistes, comme le responsable des pylônes d’éclairage, ainsi que celui qui s’occupe de la pyrotechnie. Ensuite, nous avons répété pendant une semaine juste pour déterminer comment bouger sur cette scène. Afin de ne pas commettre d’erreur, nous avons un briefing avant chaque show où il nous est rappelé où se trouveront les explosifs. Nous avons repoussé les limites conventionnelles d’un concert de rock."

Jason : "C’était très surprenant de voir autant de monde dans les salles. Le fric ne tombe pas du ciel et 25$ un billet est une forme de réinvestissement dans Metallica. En contrepartie de cet argent, nous devons leur mettre une grosse claque, d’autant plus qu’ils reviennent nous voir. En fait, c’est génial pare que les gens dépensent du pognon durement gagné pour nous voir en concert, et nous le dépensons en bossant comme des dingues pour monter ces concerts."

Avec le recul, le groupe garde un souvenir positif de cette tournée, et ce, malgré les risques encourus...

Kirk : "C’était génial, vraiment mieux que ce que nous espérions et en plus, nous avons tous survécus. Parce que ce jeu de scène était vraiment dangereux. Je veux dire, si tu étais au mauvais endroit au mauvais moment, tu pouvais exploser ou prendre feu ou te faire écrabouiller par un truc qui te tombe dessus."

James : "A un moment, le gars chargé des effets pyrotechniques a pris feu. [...] Il avait un énorme coup de soleil pendant un bout de temps sur la gueule, le visage et les lèvres boursouflées. [...] Il y a aussi le premier gars qui tombe de l’échafaudage. Du sérieux, avec transfusion sanguine et tout le tralala. Là, je me pointe pour le rappel et il y avait cette mare de sang. J’ai sorti : "waouh, ça a presque l’air vrai." Quelqu’un m’a répondu : "C’est vrai !" [Le mec] s’est fracassé le crâne. Il s’est ouvert en heurtant un haut-parleur et le sang giclait. On l’a surnommé "Agrafes" parce qu’il lui ont ragrafé le crâne."

En ce qui concerne la set-list certaines personnes ont trouvé qu'elle contenait trop de "Load". Mais s'agissant de la tournée promo de l'album, il était plus logique que le groupe se concentre sur "Kill'em All" ou "Master Of Puppets", n'est-ce pas ?

James : "Nous jouions bien et nous n’avions jamais été aussi unis ; c’était génial de sentir l’effet de "bande" entre nous. Il n’y avait guère de différence à passer de "Creeping Death" à "Ain’t My Bitch" parce que ça pulsait dur et que c’était le son de Metallica live. Bien sûr, il y en a eu quelques-uns qui se sont foutus devant moi durant "Until It Sleeps", le majeur pointé en guise de "t’es nase" ; je leur faisais un gros bisou de loin... et ça les rendais furax ! On s’est vraiment marré.

Lars : "[La dernière tournée] était bien, mais le seul reproche que je lui ferais, c’est autant nous avons été très originaux dans le choix des morceaux joués et plus que jamais auparavant, autant nous avons manqué de souplesse. Je pense que nous aurions pu varier davantage, mais sans doute qu’avec le contexte d’ensemble et tout ce qui se passait autour de nous, nous avons fait le maximum possible. Durant la partie "garage" du show où nous jouions "Battery", "Motobreath" et "Am I Evil", nous alternions pas mal les chansons ; c’était moins calculé et j’espère que nous continuerons dans cette voie."