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> Acte IX : Vers le dénouement |
S'il peut rester ouvert jusque-là, Napster lancera un abonnement payant en juillet prochain, ont assuré ses responsables. D'après eux, le service pourrait engranger 210 millions de bénéfices à la fin de sa quatrième année, s'il compte 3,5 millions d'abonnés. Aujourd'hui, 64 millions de personnes auraient téléchargé le logiciel. Il faudrait donc qu'1 utilisateur sur 20 accepte de payer pour le service.
Trois types d'abonnements sont envisagés. Tout d'abord une souscription promotionnelle gratuite limitée dans le temps. Ensuite les abonnés auront le choix entre un service permettant un nombre limité de téléchargements pour 3 à 5 dollars par mois (environ 20 à 35 francs) tandis que pour télécharger autant de morceaux que l'on souhaite, il faudra débourser de 6 à 10 dollars par mois (environ 40 à 70 francs). A noter que les morceaux ne seront pas encodés avec une qualité supérieure à 128 Kbit/s, ce qui correspond tout de même à une qualité sonore proche du CD. Pour sécuriser les morceaux échangés par son intermédiaire, il apparaît que la solution envisagée permettrait d'empêcher de graver les morceaux téléchargés, ou de les transférer sur un lecteur portable. Pour pouvoir le faire, il faudrait payer une somme supplémentaire.
Napster poursuit le combat
Une affirmation qui a le mérite de replacer les choses dans leur contexte : autant qu'un problème de propriété intellectuelle, toute l'affaire est surtout une histoire de gros sous. Ceux-là même que l'industrie rêve de pouvoir un jour empocher.
Napster a demandé à une autre cour d'appel de San Francisco de se prononcer sur son cas. Le service d'échanges gratuits de fichiers musicaux conteste en effet la précédente décision, prise déjà par une cour d'appel, de l'obliger à respecter au plus vite le droit d'auteur attaché aux morceaux de musique qui s'échangent via son site. Le principal avocat de Napster, David Boies, veut porter l'affaire devant la cour suprême des Etats-Unis, au moins pour se donner le temps de lancer la version payante du service. Et éviter une fermeture préalable du site.
Dernier coup de poker
En attendant, les ingénieurs de Napster travaillent d'arrache-pied pour mettre au point un nouveau logiciel de filtrage des chansons relevant des droits d'auteur et la société espère parvenir sous peu à un accord avec les maisons de disques sur la façon dont on pourra identifier ces titres, ont expliqué les avocats du site.