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> Acte VII : Napster se cherche



Décision du juge Patel
28 juillet 2001. La juge Marilyn Hall Patel se range du côté de l'industrie du disque (la Recording Industry Association of America) et ordonne l'arrêt des activités illicites de Napster.

L'injonction préliminaire a fait l'effet d'une bombe : pétition engageant les signataires à ne plus acheter de CD tant que Napster sera fermé, explosion du record de connexion chez Napster, etc. De son côté la RIAA s'estime satisfaite : "Cette décision va montrer la voie pour le futur de la musique en ligne... Le principe de protection des droit d'auteurs est bien vivant sur le web et ce principe doit co-exister avec les innovations technologiques." Enfin, la RIAA "remercie Metallica et Dr. Dre qui sont montés au front au nom des artistes".

Et les défenseurs de Napster d'arguer : "Si les gens téléchargent de la musique sur Napster, ça n'est qu'un juste retour des choses : Cela fait 20 ans que les majors réalisent d'énormes profits (principalement les 15-25 ans, qui malgré un pouvoir d'achat souvent réduit, sont de grands consommateurs de musique) en vendant leurs disques a des prix très élevés. Napster n'aurait connu qu'un succès anecdotique si les prix étaient plus raisonnables. Ils se fichent de la protection de la propriété intellectuelle, et ce procès n'a eu pour but que de protéger leur business."

En juillet donc, la juge Marilyn Hall Patel avait estimé Napster coupable de violation des droits d'auteur et ordonné son arrêt immédiat pour une durée indéterminée. Mais la neuvième cour d'appel de San Francisco suspend cette décision, préférant s'accorder un délai de réflexion pour étudier le dossier avant de statuer sur le maintien en activité du service.

Napster veut plaire
La décision des juges se fait attendre. Un tel sursis permet à Napster de poursuivre son activité. Un laps de temps dont profite Bertelsmann Music Group (l'une des maisons de disque en procès contre Napster) qui retire le 31 octobre sa plainte et choisi d'entrer dans le capital de Napster. Les deux firmes annonçent alors le lancement prochain d'un nouveau service - payant cette fois - permettant aux internautes d'accéder à un catalogue musical édité par le géant allemand. "Je suis convaincu que nous pouvons introduire en juin ou juillet de cette année un modèle d'abonnement" a indiqué le PDG de Bertelsmann, Thomas Middelhoff. "Nous avons fait une étude marketing auprès de 20.000 utilisateurs de Napster démontrant leur volonté de payer".

Bertelsman ne s'arrête pas là pour donner un visage légal à Napster puisque CDNow (racheté par BMG) compte installer un lien avec Napster. Dès qu'un internaute choisira de télécharger - sans droit - un morceau de musique, celui-ci verra s'afficher un nouveau bouton "buy it" l'invitant à se connecter automatiquement au site de CDNow pour acheter l'ensemble d'un album ou des morceaux correspondant à ses goûts supposés.

Bertelsmann et Napster continuent à proposer aux autres majors, tels Universal Music de Vivendi Universal, Sony Music, Warner Music et EMI Group Plc, de rejoindre leur projet. Mais ceux-ci ont jusqu'ici refusé de donner leur position, laissant à penser qu'ils attendent la décision des trois juges de la neuvième chambre de la cour d'appel de San Francisco.