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> Acte IV : La camp Napster |
Laurence Pulgram : "Napster a l'intention de respecter le Digital Millennium Copyright Act et prend très au sérieux ses obligations. Napster va examiner au plutôt les plus de 300 000 noms de fans que Metallica a livré. Si les revendications s'avèrent être de bon droit, la compagnie prendra toutes les dispositions pour mettre hors d'état les utilisateurs que Metallica a identifié. Bien entendu, si le groupe avait fournit les noms d'une manière informatisée, au lieu des dizaines de milliers de pages de papier, [...] cela aurait accélérer la procédure.
C'est important de comprendre que Napster ne rend pas lui-même disponible les fichiers MP3 sur Internet. Napster se contente de fournir les logiciels qui autorisent ses utilisateurs à choisir quels sont les fichiers disponibles et quels fichiers sont à télécharger. Comme nous l'avons dit à l'avocat de Metallica le 20 avril, Napster est capable de répondre à l'infraction au copyright en empêchant l'accès des utilisateurs identifiés, non en excluant des chansons ou des artistes en particulier. L'avertissement de Metallica pourrait bien se solder par l'interdiction pour ses fans d'utiliser Napster."
Le fondateur de Napster - Shawn Fanning, 19 ans - s'est également exprimé sur l'affaire.
Napster peut compter également sur Limp Bizkit et son chanteur Fred Durst pour les soutenir.
Lars : "Si c'était seulement une question d'argent et si Mr. Durst est si pur et si saint sur la question, pourquoi ne paye-t-il pas lui même sa propre tournée ? Il a vendu 8 millions de disques. Je sais qu'il peut se permettre de le faire."
Le rappeur Dr Dre a suivi le mouvement engagé par Metallica en entamant des poursuites contre Napster. Dr. Dre a remis à la société la liste des 239.612 utilisateurs qui ont, selon lui, enfreint les lois sur les droits d'auteurs en téléchargeant ses morceaux grâce au logiciel. En fait, le rappeur souhaite voir disparaître ses chansons de la banque de données de Napster Inc. Comme pour Metallica, Napster préfère interdire l'accès à son site à certains internautes plutôt que de réduir son capital de chansons.
Tous ces procès mettent en évidence un vide juridique, bientôt comblé par le Congrès qui étudie des mesures visant à éradiquer le piratage associé à des services online comme Napster Inc. En attendant, le juge chargé de l'affaire RIAA contre Napster, a rejeté le plaidoyer du site qui estimait impossible d'être déclaré coupable de violation de droits d'auteur puisque Napster agit comme un fournisseur d'accès à l'internet et ne fait que mettre à disposition de ses utilisateurs un service d'échange de fichiers.