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> Acte II : Metallica cyberflic ?



Les procès inttentés par Metallica ont laissés les fans perplexes. Une polémique a fait rage sur knac.com, un site dont une partie des visiteurs sont des fans du groupe depuis longtemps. "Je vais télécharger délibérément et par dépit leur prochain album en entier grâce à Napster", écrit un fan. "Metallica devrait changer de nom pour s'appeler "Cyberflic", ajoute un autre.

Tandis que les insultes pleuvent sur le net, Lars enfonce le clou en livrant 60 000 pages de documents identifiant 335 435 utilisateurs de Napster qui auraient enfreint les lois fédérales régissant les droits d'auteurs en téléchargeant des chansons issus d'albums studios de Metallica. Le groupe s'est adjoint les services de la société NetPD pour repérer les pirates pendant le week-end du 30 avril et communiquer leurs noms à Napster. Le problème ne concerne donc pas les détenteurs de bootlegs et la liste ne vise pas les utilisateurs récents de Napster. D'ailleurs, contrairement à la rumeur, aucunes poursuites individuelles ne seront engagées.

James : "Metallica a toujours considéré les fans comme une famille. La liste que nous allons adresser à Napster est simplement là pour montrer au monde et aux artistes l'ampleur du phénomène et son importance, et heureusement, d'autres artistes vont nous rejoindre dans notre combat."

Lars : "La liste des noms des utilisateurs de Napster a été compilée et envoyée à Napster, à la demande de Napster. C'est important de le noter, et souvenez-vous qu'AUCUNE info personnelle a été rassemblée."

Pour l'avocat du groupe, Howard King, le désarroi des fans s'explique par le fait que la réputation de Metallica s'est en partie construite sur ses encouragements à enregistrer les concerts et à répandre la musique indépendante en distribuant des cassettes pirates. Le groupe continue à encourager l'enregistrement de ses concerts, affirme-t-il.

Reste un sondage éloquent : lorsqu'on leur a demandé si Metallica avait raison de porter en justice une telle infraction au copyright, 64.3% des 5 783 personnes interrogées ont répondu que l'action en cours revenait pour le groupe à poursuivre ses propres fans. Un plus petit pourcentage - 23.3% - affirmait que les poursuites étaient justifiées parce que les droits artistiques de Metallica étaient bafoués. 10.2% pensaient que Metallica devrait laisser les instances dirigeantes de l'industrie de la musique s'occuper de l'affaire - comme la Recording Industry Association of America. Seulement 2.2% soutenaient les poursuites en pensant que, dans cette lutte, Metallica se portait aux devants des autres artistes.

Finalement, Napster a bloqué l'accès de son site à 317 377 utilisateurs accusés d'avoir piraté des chansons de Metallica. Reste 18 058 internautes non exclus (sur les 335 435 au total) pour avoir seulement téléchargé des enregistrements pirates de concerts. Les exclus ont quant à eux protestent n'avoir jamais échangé illégalement de fichiers Metallica.

"Il n'y a aucun doute sur le fait qu'ils mentent. Chacun d'entre eux offrait des fichiers MP3 de Metallica à télécharger", répond Howard King, l'avocat du groupe. Metallica peut se prévaloir d'une étude récente qui révèle qu'environ 73% des étudiants américains se servent du logiciel au moins une fois par mois ! Quand à Napster Inc., la société compte réouvrir son site aux exclus si Metallica n'engage pas dans les 10 jours suivant leur identification, des poursuites individuelles à l'encontre de ces internautes.