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> Acte I : Metallica part en guerre



Lars : "Les gens deviennent de plus en plus à l'aise avec un ordinateur, mais arriver au point où les gens croient qu'ils ont le droit d'acquérir de la musique, de la littérature, de l'art, et tout autre chose gratuitement sur Internet simplement parce qu'ils y ont accès facilement, c'est très très dangereux."

Le 13 avril 2000, Metallica engage des poursuites contre la société Napster qui distribue un logiciel sur le net permettant la recherche et le téléchargement de morceaux musicaux compressés au format MP3. Le motif ? Infraction à la législation sur les droits d'auteur. En effet, il suffit à n'importe quel internaute ayant installé le logiciel de saisir le nom du morceau qu'il souhaite écouter pour que Napster lui propose instantanément de télécharger gratuitement l'une des versions disponibles. Plus précisemment, Napster est accusé d'infraction au copyright, d'utilisation illégale de matériel audio ('digital-audio interface device') et de violation à la Racketeering Influenced & Corrupt Organizations Act (RICO).

Au passage, trois universités (de Yale, de Californie du Sud et d'Indiana) sont également pousuivies pour "encourager et permettre aux visiteurs du website d'échanger illégalement avec d'autres des chansons soumises au copyright et des sons enregistrés sans le consentement ou la permission de Metallica". En clair, les universités facilitent le piratage en laissant leurs étudiants accéder à Napster depuis leurs ordinateurs. En effet, le logiciel, disponible gratuitement, connaît un grand succès chez les étudiants. Le trafic a été tel qu'il engorgeait les réseaux universitaires.

Confrontés aux problèmes légaux que suscitent l'utilisation du logiciel Napster depuis leurs ordinateurs, les universités de Yale et de l'Indiana en ont bloqués l'accès aux étudiants. Metallica abandonne donc toute poursuite contre ces deux universités. Reste celle de Californie du Sud qui continue de faire de la résistance.

Metallica n'est pas seul dans son combat puisque la RIAA (l'Association de l'industrie phonographique américaine) poursuit aussi Napster. Il faut dire que la RIAA a déjà remporté une victoire en obtenant de la compagnie MP3.com 100 millions de dollars de dédommagement pour avoir violé la législation sur la protection du copyright.

En effet, le service MyMp3 propose - comme Napster - une base de données de 80 000 albums numérisés au format MP3, accessible sur l'internet sans l'autorisation de la RIAA. L'association qui représente les principales maisons de disques américaines estimait alors à 6 milliards de dollars le montant total des dommages subis. Le juge fédéral ayant sommé les deux parties de trouver un arrangement à l'amiable, plusieurs semaines de négociations ont donc abouti à ce que la RIAA se contente de 100 millions de dollars.

Lars : "Il est écoeurant de savoir que notre art s'échange comme une marchandise (...). L'échange de ce type d'informations, qu'il s'agisse de musique, de vidéos, de photos ou d'autre chose, est en fait un trafic de biens dérobés".