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Avertissement (!) : les textes de James devenant de plus en plus personnels, et de plus en plus hasardeux à interpréter, les explications de texte qui suivent n'engagent que moi...

Ain't My Bitch
(Hetfield/Ulrich)

Metallica veut commencer fort pour ouvrir cet album (peut-être pour ménager encore un peu les fans). On retouve donc dans ce titre le heavy typique (mais actualisé) de Metallica. Ecrits sur un ton hargneux, les textes de James, au premier degré, expliquent qu'il veut se libérer d'une "bitch" qui l'empêche de tournée en rond. A un autre niveau, on peut comprendre par là qu'il faut vivre sa vie, sans se préoccuper des autres.

2 X 4
(Hetfield/Ulrich/Hammett)

Sur une intro originale à la batterie, ce titre se développe par la suite avec un riff simple mais prenant. On retrouve encore ici le son réactualisé de Metallica.

The House That Jack Built
(Hetfield/Ulrich/Hammett)

Ce morceau rappelle un peu les titres à tiroirs de certains albums précédents. En effet, les changements de rythmes sont très présents. Les aspects novateurs ne sont pas absents pour autant, puisque par exemple la fin du titre bénéficie d'un solo de Kirk au vocoder. "La maison que Jack a construite" est sans doute une métaphore sur l'univers imaginaire que s'est fabriqué ce Jack. Si l'on s'attarde sur les paroles, "Plus haut tu seras, plus dure sera la chute", on peut penser qu'il est question ici de l'univers des drogues.

Until It Sleeps
(Hetfield/Ulrich)

Le premier single. Une sorte de ballade metal comme sait si bien le faire Metallica. Seul le groove sur les guitares et le chant, et ce son un peu plus fouillé différencient ce titre des "Fade to Black", "Welcome Home" ou autres "The Unforgiven". On retrouve donc encore cette alternance de tempos lents et enlevés. Quant aux textes, ils parlent d'une douleur - physiques et psychologiques - qui déchire et d'un appel au secours pour qu'elle s'endorme.

King Nothing
(Hetfield/Ulrich/Hammett)

L'intro s'avère surprenante : Kirk gratouille sa guitare de manière insolite, avant que le titre ne prenne son envol. Avec les images d'un roi, de sa couronne, et de son château, James dénonce ces personnes avides d'argent et de célébrité qui, du jour au lendemain, peuvent retomber dans l'anonymat et n'être que des "King Nothing".
James : "[Celle-ci] a été écrite au moment où nous étions en entrain de mixer "Load" à New York. J'avais le titre et j'ai alors pensé : "Ah, New York. L'ultime 'King Nothing'. Sans vouloir forcer le trait, tous ces buildings sont un peu le symbole de la cupidité. Beaucoup de gens se basent uniquement sur l'argent. Et un jour ils chutent tous."

Hero Of The Day
(Hetfield/Ulrich/Hammett)

Ce titre est construit de manière insolite : la trame générale est constituée d'un tempo lent, sur lequel James effectue une formidable performance vocale. Les refrains, quant à eux, sont des courts regains de puissance et de heavy. "Héro d'un jour", un rêve pour certains, un hypothétique avenir pour les autres.
Kirk : "Pour le solo de "Hero Of The Day", James s'est demandé "Mais qu'est-ce que tu fais ?!" [...] "Ca sonne faux". Et je lui ait répondu "Ce ne sonne pas du tout faux. C'est juste quelque chose de très différent - un son vraiment différent." Et après deux ou trois heures, il a apprécié [et a dit] : "En fait, cela sonne comme du Thin Lizzy". Sa réaction m'a juste fait dire : "Hmm... OK..."."

Bleeding Me
(Hetfield/Ulrich/Hammett)

Encore une composition à l'ambiance très réussie. Lente et intimiste au début, le morceau explose à la fin avec le solo flamboyant de Kirk.
Kirk : "Je crois que le solo de "Bleeding Me" est vraiment super ; c'est un parfait résumé de mes influences, avec un bonne dose de mon propre style. J'y ai étalé tout mon catalogue - jouer des plans que j'aurais voulu jouer sur "Kill'em All, de nouveaux plans, et d'autres très 'Hendrixiens'."
Les paroles rapportent que la vie n'est pas facile, qu'il faut creuser son trou et survivre. James ajoute que cela ne peut se faire sans douleur : son corps doit "saigner".
James : "Je crois que les paroles de "Bleeding Me" sont les meilleures que j'ai écrites."

Cure
(Hetfield/Ulrich)

Où il est question de remède à une quelconque maladie (au premier degré tout du moins). L'atmosphère se fait ici plus lourde, plus carré... plus rock. Enfin, l'intro est constitué de deux lignes vocales superposées : une première pour James.

Poor Twisted Me
(Hetfield/Ulrich)

Un morceau inhabituel pour Metallica, déroutant : une sorte de blues-metal. La voix a été torturée au mixage est s'avère surprenante. Le morceau parle de la souffrance, de quelqu'un qui l'a subie et qui a l'air de se complaire dans cette débauche d'angoisse qui le mine et de compassion qui l'entoure.

Wasting My Hate
(Hetfield/Ulrich/Hammett)

C'est la partie la plus accéléré de l'album. Le sujet est spécial : les futiles coups de sang contre les personnes qui n'en valent pas la peine.

Mama Said
(Hetfield/Ulrich)

La ballade de l'album, avec des parties acoustiques et des relents country. James montre encore ses talents de chanteur à travers l'histoire d'une mère et de son fils : la rebellion de ce dernier finira par l'éloigner de sa mère.
James : "C'est une autre chanson qui n'aurait jamais dû être du Metallica - comme "Nothing Else Matters". Elle a été écrite dans une chambre d'hôtel où je m'ennuyais vraiment. Des sentiments très profonds ont alors surgis. C'était une chanson pour moi, que le groupe a ensuite entendu."


Thorn Within
(Hetfield/Ulrich/Hammett)

L'intro vraiment heavy cache un morceau au groove qui ne dépareille pas du reste de l'album. Cette fois, les paroles parlent d'un fils qui implore le pardon de son père (pour les erreurs qu'il a commis et qui le déshonorent).

Ronnie
(Hetfield/Ulrich)

Autre morceau qui ne manque pas de surprendre, puisqu'il expérimente une ambiance rock-blues sudiste. "Ronnie" ou l'histoire de ce garçon, solitaire et renfermé, qui finit par flinguer tout ce qui bouge autour de lui. A noter qu'à l'instar de "Bleeding Me", "Ronnie" a été joué sur les radios US sans être sortis en single !

The Outlaw Torn
(Hetfield/Ulrich)

Ici le heavy réactualisé de Metallica frise le grandiose avec un travail exceptionnel à la basse et à la batterie qui constitu toute la base du morceau. Les interventions incisives des guitares parachèvent la réussite de ce titre. Le texte est poignant. Il montre que la passion entre deux personnes peut être plus forte que la distance qui les sépare.


Lars : "Ce n’est pas nous qui avons changé, mais le regard des gens à notre égard qui a évolué. Il y avait bien plus de différence entre ce que nous faisions à l’époque et la majorité des productions ; aujourd’hui, la plupart des groupes qu’on écoute facilement sont plus hard qu’à nos débuts. Nous n’avons pas changé, c’est le peloton qui nous a rejoint."