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Kill'em All > Critique




1981. La NWOBHM scelle la rencontre de Lars Ulrich, batteur au charisme indéniable et James Hetfield, chanteur et guitariste rythmique au talent prononcé. Deux ans et quelques démos plus tard, le line-up stabilisé autour du bassiste Cliff Burton (ex-Trauma) et du lead guitare Kirk Hammett (ex-Exodus), Metallica entre dans le Music America Studio de Rochester...

Qui sait si notre quartette originaire de la Bay Area réalise déjà la véritable révolution qu’engendreront leurs 10 titres au sein de l’industrie musical... Ce qui est sûr, c'est que le groupe a conscience qu'il entretient déjà la différence en ayant signé chez Megaforce Rec., le label indépendant de Jon Zazula. "Kill’em All", le premier effort de Metallica, confirme la direction originale prise par le groupe : Metallica secoue fortement la scène du moment en exposant sa version nerveuse et décapante de ce qu'il considère être le heavy metal.

Et pour ne pas être confondu avec d'autres groupes très peu porté sur la NWOBHM, le groupe enfonce le clou en acceptant - temporairement du moins - l’étiquette thrash metal. Il est clair que, même à l’époque, Metallica n’avait pas grand chose à voir avec ce style. Le terme speed metal serait plus approprié, bien que pas plus accepté à court terme par le groupe qui, de toute façon, n’a jamais accepté de se laisser enfermer dans un genre. Mais si on veut donner un nom à tous ces riffs joués vites et forts, allons-y pour speed metal. Metallica lui donnera ses lettres de noblesse, et recevra en retour une réputation avantageuse, des titres comme "The Four Horsemen", "Whiplash" ou "Seek And Destroy" faisant les beaux-jours des headbangers d'hier et d'aujourd'hui.

La machine Metallica s’ébranle et on se demande bien ce qui pourrait l’arrêter.

A propos de la pochette et du titre de l’album...

Il est connu que la packaging du premier album de Metallica devait être tout autre. Le titre, un rien provocateur, a été changé, tout comme la pochette par la suite. Mais revenons aux sources, avec l’explication du (déjà) porte-parole...

Lars : "Je suis parti avec cette phrase "Metal Up Your Ass" que je trouvais plutôt drôle, un soir où j’étais désoeuvré, et ce devait être le titre de l’album. Nous avons dû changer à la dernière minute parce que notre manager, Johnny Z, nous a dit que le distributeur trouvait ça un peu "risqué". Je veux dire, nous avions une superbe pochette montrant une cuvette de toilettes et un bras en sortait avec une machette. Sur le coup de l’énervement, on a dit "Kill’em All" et le titre colle bien au truc. J’aime bien la pochette, car l’idée de ce gros marteau dans une flasque de sang pourrait paraître un peu simpliste, mais ça a de la gueule."

Avec les années, qu’en pense notre danois...
Lars [1994] : "Il est vrai que lorsque je regarde aujourd’hui la pochette de "Kill’em All", cela me fait bien rire. Je ne ferais jamais une telle pochette aujourd’hui mais à l’époque, en 1983, c’était ce qu’il fallait faire. Cela représente ce que nous étions à l’époque."

Que pense-t-il également de l'album...
Lars [1990] : "Kill'em All correspond en fait à ce que nous voulions faire en 1983 en terme artistique, et je suis sûr que nous y avons mis tout ce qui était possible."


Quelques chiffres : L’album atteindra la 120e place dans les classements US. Attention ! Pas à sa sortie, mais cinq ans plus tard en février 1988 !