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> Metallica - Berlin 1999




C'est par une froide nuit de novembre à Berlin que Metallica va jouer sa "Symphonie n°3", après les deux premières de San Francisco. Le vélodrome local qui acceuille l'événement affiche complet : pas étonnant vu le caractère unique de l'événement en Europe. Un public chanceux et éclectique (on notera des drapeaux français, suédois, polonais...) entoure lentement la scène, installée dans un coin de la piste.

ACTE I

20H05. Une petite ovation salue l'arrivée des 80 musiciens de l'orquestre philharmonique de Berlin. Les lumières s'éteignent ensuite et à l'arrivée de Michael Kamen, une ovation digne de ce nom cette fois répond à son salut. L'homme se retourne ensuite vers son orquestre pour attaquer "Ectasy Of Gold" dans un brouhaha général, immédiatement suivit de "The Call Of Ktulu". James vient s'assoir près d'un pupitre pour attaquer le titre. Kirk, puis Lars et Jason viennent le rejoindre. Le son est énorme, le titre est épique.

Sans un flottement, "Master Of Puppets" continu les hostilités. James se lève enfin pour rejoindre Jason et Kirk qui se démènent déjà au devant de la scène. Lars martèle ses futs entouré de panneaux transparents insonorisés. A sa droite, Michael Kamen mène à la baguette l'orquestre, sa "puissante créature" selon ses propres mots. S'il s'agit d'un concert symphonique, il ne s'agit pas moins d'un concert de Metallica : superbe mais néanmoins puissant. Quoi qu'il en soit, James annonce le prochain titre : "Of Wolf And Man" rebaptisé pour l'occasion (et comme à San Francisco) "Wolf Gang".

"The Thing That Should Not Be" suit avant l'habituel solo slide de Kirk qui introduit "Fuel". Si le public se fait parfois timide (la faute aux chaises qui emplissent la salle ou aux non-fans qui semblent avoir été invités en nombre ?), il reste néanmoins présent lorsqu'il s'agit de reprendre refrains et paroles célèbres. Ce qui sera le cas sur "The Memory Remains". Michael Kamen et sa troupe arrivent plus à se faire entendre sur les titres suivants : l'inédit "No Leaf Clover" - superbe - et "Hero Of The Day". Un coup d'oeil entre Lars et Kamen (l'orquestre se calant toujours sur le batteur) et "Devil's Dance" est lâchée, terriblement heavy. "Bleeding Me" conclu la première partie du show. Le titre est un parfait résumé de la musique de ce soir : mélange subtile de mélodie et de puissance heavy.

James prévient que le groupe va revenir, confirmé par une voix allemande qui annonce un 1/4 d'heure de pause. La scène se vide, les lumières se rallument, tout aussi inhabituel pour un concert rock que le placement imposé.

ACTE II

L'orquestre berlinois revient sur scène avec comme un air de déjà vu. Michael Kamen vient de nouveau se faire acclamer au devant de la scène. C'est avec Kirk qu'il entame "Nothing Else Matters". James, assis en retrait au milieu des musiciens arrive à son tour, avant Lars et Jason un peu plus tard dans le titre. Le temps d'une intro symphonique, James troque sa guitare accoustique pour une électrique et revient sur le devant de la scène pour "Until It Sleeps". "For Whom The Bell Tolls" vient mettre le feu à un public qui semble soudain se réveiller (à moins que l'effet de surprise soit maintenant passé...).

L'orquestre commence ensuite une partie géniale qui précède les guitares heavy du deuxième inédit : "-Human". Pas de répit, "Wherever I May Roam" vient prendre la suite. Metallica est en communion avec le public. L'ambiance semble retomber toutefois à l'attaque de "The Outlaw Torn". Le titre - long et complexe - soutenu avec talent et ingéniosité par l'orquestre est, il est vrai, inhabituel dans la set-list des horsemen. L'ovation finale prouve nénamoins l'efficacité du titre. Kamen qui le sent bien, et pour répondre aux fans, fait lever son orquestre en guise de salut. "Sad But True" précède "One" (sans effets pyro, comme l'intégralité du show - mais les lights restent superbes). Durant le célèbre solo du titre, Kirk a du mal à se faire entendre (comme sur ses autres interventions d'ailleurs qui sont souvent suivies à l'unission par les violons).

"Enter sandman" conclu comme d'habitude le show avec l'intensité qu'on lui connait. De nouveau, Kamen fait lever son orquestre. Tandis que les horsemen quittent momentanément la scène, Kamen essaie de faire entendre dans le brouhaha l'intro mélodique qui contraste au possible avec les riffs heavy de "Battery". Malgré une corde cassée et un changement de guitare perilleux sur ce dernier titre, James tient brillament la barre du "navire" symphonique d'un bout à l'autre. Kirk, décontracté, quoique un peu trop effacé, laisse le soin à Jason de déchaîner le public comme à son habitude, déambulant et headbangant tout du long entre les musiciens jusque devant Kamen. Lars, carré et puissant, aura su donner le rythme à l'ensemble de la prestation, dont la set-list demeurera identique à celle de "S&M". C'est également lui qui donnera le mot de la fin au devant de l'orquestre philharmonique amassé devant la scène sous les hurlements du public.


James : "Nous espérons montrer aux fans de Metallica, comme aux autres, qu'il existe une puissance infinie dans le jeu d'un orquestre classique. Il n'y a pas seulement de joyeuses envolées de violons ; on découvre des passages graves, sombres et sérieusement costauds ! Alors, quand tu mélanges cela à Metallica, qui arrive aussi à faire un peu de bruit de son côté, je crois que ça fonctionne."