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> Metallica - Paris 1999 |
Mais pour l'heure, place aux premières parties. Et comme il est dur d'essuyer les planches d'un groupe si énorme et si attendu par 17 000 fans. Monster Magnet en fait les frais, bénéficiant d'un accueil assez "plat". Le public ne se réveillera qu'à l'annonce d'un "Are you ready for Metallica ?". Ministry s'en sort un peu mieux, leurs riffs lancinants faisant un peu plus de dégâts dans les premiers rangs. Que personne ne s'y trompe, tous attendent "Le" groupe.
En attendant la tête d'affiche on peut toujours regarder les roadies qui finissent l'agencement de la scène. Celle-ci s'avère plutôt conventionnelle et dépouillée (une tenture aux couleurs de "ReLoad" décorant tout de même le fond) mais se révèle plus conviviale que l'infrastructure déployée lors du "Poor Touring Me '96". Ces considérations mises à part, les kids s'impatientent, la tension devient palpable - quasi électrique.
Les lights s'éteignent enfin et la B.O. du Bon, la Brute et le Truand introduit (comme à la bonne époque) l'entrée en scène des Four Horsemen. C'est l'ovation. "Breadfan" est le premier titre imparable d'une longue set-list ("Metallica has a long list of songs to play tonight" dixit James). Suivront "Master Of Puppets" (en entier s'il vous plaît), "Wherever I May Roam" (sans sa célèbre intro) et "The Thing That Should No Be" plus heavy que jamais. Bercy s'est transformé depuis longtemps en mosh-pit, quelques cercles de pogo se forment ici ou là - la sécurité est vite surchargée de travail.
Une courte improvisation de Kirk à la guitare slide introduit "Fuel", suivis de près par "The Memory Remains" pour lequel Bercy se sent très en voix pour assurer les parties de Marianne Faithfull, et ce, malgré la chaleur étouffante ! Une superbe version de "Bleeding Me" arrive ensuite à point pour reprendre ses esprits. Jason prend bientôt possession du devant de la scène tandis que le public scande son nom : on l'aura compris, le moment des solos est arrrivé. Rejoint très vite par Kirk, on décelera quelques riffs de "My Friend Of Misery" (sans surprise), "Welcome Home", et "Harverster Of Sarrow" (Metallica avait-il vraiment oublié ce hit ?).
Sans l'ombre d'un flottement, "Seek & Destroy" démarre pied au plancher, auquel succède "For Whom The Bell Tolls" qui poursuit le travail de sape dans les premiers rangs. Les solos de Kirk font le lien avec "King Nothing", le titre suivant (avec l'habituel jam sur "Outlaw Torn" pendant le break). "Whiskey In The Jar" vient ensuite nous rappeller l'actualité vidéo du groupe, juste avant "One" et ses célèbres explosions. "Fight Fire With Fire" est le dernier titre avant les rappels. Flammes impressionnantes autour de la batterie et explosions sur scène parachèvent le spectacle sur ce morceau ultra speedé !
Après cette fin de première partie du show, le groupe, réclamé à corps et à cris, revient par l'intermédiaire de Kirk qui attaque "Nothing Else Matters". Le classique - mais efficace - "Sad But True" vient ensuite prendre la relève. Pour James il est temps de jouer avec le public en demandant si ce n'est pas l'heure de rentrer dormir. Un rapide sondage et un "1, 2, 3, 4" vient lancer la célèbre intro de "Creeping Death". Suit "Die, Die My Darling" (le dernier single en date) vite digéré avant un "Enter Sandman" qui fait un carton comme d'habitude (avec nettement moins d'effets pyrotechniques destructeurs qu'en 96, il faut le souligner).
James et Kirk (qui soit-dit en passant font repousser leurs cheveux depuis un certain temps déjà) sont impérials, Lars est joueur (ses mains font des ombres chinoises grâce aux projecteurs ; il danse presque sur une courte improvisation de Sabbra Caddabra) et Jason, touché par le public, garde le poing sur le coeur. En guise de "The End", Metallica déboule à 100 à l'heure avec un "Battery" mémorable. Un concert moins original que le dernier Bercy mais redoutablement efficace ! Metallica a pioché judicieusment dans sa discographie pour nous faire entendre la crème des crèmes.
Vous nous en refaîtes quand vous voulez des shows comme ça !